27avril

Nouveaux résultats de l’expédition Tara Oceans
le "réseau social" planctonique de la pompe à carbone biologique dévoiléEn savoir plus
Nouveaux résultats de l’expédition Tara Oceans
L'océan est le principal puits de carbone. La pompe biologique est l’un des processus biologiques majeur permettant de séquestrer du carbone sur des échelles de temps géologiques. Ce processus largement étudié depuis les années 80 fait intervenir le plancton des océans. Ces êtres microscopiques d’une variété extraordinaire produisent la moitié de l’oxygène de notre planète et sont à la base de la chaîne alimentaire océanique qui nourrit les poissons et les mammifères marins. De nombreuses études ont mis en évidence que l’intensité de la pompe biologique est directement corrélée à l’abondance de certaines espèces planctoniques.
En analysant des échantillons prélevés durant l’expédition Tara Oceans (2009-2013), une équipe interdisciplinaire réunissant des biologistes, des informaticiens et des océanographes, a levé le voile sur ces espèces planctoniques, leurs interactions et les principales fonctions associées à la pompe biologique dans les régions océaniques particulièrement “pauvres” en nutriments. Ces zones dominent dans les océans (plus de 70 %).
La base de données Tara Oceans a ainsi permis d’établir que l'abondance relative d’un petit nombre de gènes bactériens et viraux prédit une fraction significative de la variabilité de l'export de carbone vers les profondeurs océaniques. Une partie de ces gènes est impliquée dans la photosynthèse et le transport membranaire, favorisant, entre autres, la dégradation et la sédimentation de la matière organique.
Connaître la structure de ces réseaux et la fonction des gènes impliqués dans le cycle du carbone ouvre de nombreuses perspectives, notamment la possibilité de modéliser des processus biologiques impliqués dans le cycle du carbone au sein des océans. Il devrait ainsi être possible de tester la robustesse de ces réseaux dans différentes conditions climatiques et de mieux appréhender comment les différentes espèces planctoniques influencent le cycle du carbone et la régulation du climat.
Un des objectifs à venir est de reproduire ce travail pour des régions océaniques riches en nutriments afin de compléter les réseaux planctoniques révélés et ainsi de mieux comprendre leurs dynamiques au niveau global.
D’ici là, Tara aura déjà largué les amarres vers de nouvelles aventures : la goélette devrait quitter Lorient fin mai 2016 pour l’expédition Tara Pacific 2016-2018, qui la mènera sur les récifs coralliens d’Asie Pacifique, de manière à observer la diversité du corail et étudier ses capacités d’adaptation aux changements climatiques.
L'océan est le principal puits de carbone. La pompe biologique est l’un des processus biologiques majeur permettant de séquestrer du carbone sur des échelles de temps géologiques. Ce processus largement étudié depuis les années 80 fait intervenir le plancton des océans. Ces êtres microscopiques d’une variété extraordinaire produisent la moitié de l’oxygène de notre planète et sont à la base de la chaîne alimentaire océanique qui nourrit les poissons et les mammifères marins. De nombreuses études ont mis en évidence que l’intensité de la pompe biologique est directement corrélée à l’abondance de certaines espèces planctoniques.
En analysant des échantillons prélevés durant l’expédition Tara Oceans (2009-2013), une équipe interdisciplinaire réunissant des biologistes, des informaticiens et des océanographes, a levé le voile sur ces espèces planctoniques, leurs interactions et les principales fonctions associées à la pompe biologique dans les régions océaniques particulièrement “pauvres” en nutriments. Ces zones dominent dans les océans (plus de 70 %).
La base de données Tara Oceans a ainsi permis d’établir que l'abondance relative d’un petit nombre de gènes bactériens et viraux prédit une fraction significative de la variabilité de l'export de carbone vers les profondeurs océaniques. Une partie de ces gènes est impliquée dans la photosynthèse et le transport membranaire, favorisant, entre autres, la dégradation et la sédimentation de la matière organique.
Connaître la structure de ces réseaux et la fonction des gènes impliqués dans le cycle du carbone ouvre de nombreuses perspectives, notamment la possibilité de modéliser des processus biologiques impliqués dans le cycle du carbone au sein des océans. Il devrait ainsi être possible de tester la robustesse de ces réseaux dans différentes conditions climatiques et de mieux appréhender comment les différentes espèces planctoniques influencent le cycle du carbone et la régulation du climat.
Un des objectifs à venir est de reproduire ce travail pour des régions océaniques riches en nutriments afin de compléter les réseaux planctoniques révélés et ainsi de mieux comprendre leurs dynamiques au niveau global.
D’ici là, Tara aura déjà largué les amarres vers de nouvelles aventures : la goélette devrait quitter Lorient fin mai 2016 pour l’expédition Tara Pacific 2016-2018, qui la mènera sur les récifs coralliens d’Asie Pacifique, de manière à observer la diversité du corail et étudier ses capacités d’adaptation aux changements climatiques.
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